Des relations de coopération gagnant-gagnant

L’influence du manager peut être liée à des aptitudes et compétences lui donnant un pouvoir personnel reconnu des autres, pouvoir associé à sa plus ou moins grande capacité à construire et à faire vivre des relations de coopération gagnant-gagnant.

Pour faire vivre des relations de coopération gagnant-gagnant, le manager doit être capable de :

  • trouver avec chacun le bon registre relationnel fondé sur un diagnostic des modes de fonctionnement et des degrés d’autonomie ;
  • créer un climat propice à la rencontre ;
  • identifier au plus tôt les signaux de distorsion de la relation et intervenir sans tarder pour éviter l’escalade et, le cas échéant, s’attacher à restaurer le lien dès qu’un doute s’installe ;
  • réguler en permanence la relation en s’assurant de l’absence de non-dits, de désaccords non exprimés, de réactions contenues ;
  • reconnaître aisément une erreur, une mauvaise interprétation ou une intervention inadéquate.

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Les facteurs clés de succès de la relation de coopération

Pour avoir lieu et être efficace, la relation de coopération au sein d’un groupe projet, d’un processus ou d’une équipe transverse doit réunir 5 critères :

  • un sujet commun ;
  • des compétences complémentaires entre les protagonistes ;
  • des interfaces physiques, documentaires, électroniques,… partagées ;
  • des gains identifiables ;
  • des responsabilités reconnues.

La coopération : une question de posture et d’attitude

Le développement des relations de coopération transversale au sein de l’entreprise passe, en règle générale, par une forte évolution de sa culture, historiquement centrée sur des relations hiérarchiques verticales. Au niveau individuel, cette évolution se traduit par une posture et une attitude managériale radicalement différente de celle que le manager a acquise et adopte dans le cadre de relations hiérarchiques.

Les aptitudes et comportements que le manager doit être capable d’adopter pour favoriser l’émergence d’une relation de coopération sont :

  • des aptitudes à la confrontation et à la gestion saine des inévitables conflits et négociations ;
  • une capacité à changer de registre managérial pour passer de relations hiérarchiques à des relations de coopération « à parité » ;
  • un niveau de confiance personnelle suffisant pour renoncer à la couverture hiérarchique ;
  • une aptitude à utiliser les interactions pour développer l’autonomie de ses interlocuteurs.